J'adore ! – quelques réflexions
Dans la Parole de Dieu, il nous est dit « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et c’est à lui seul que tu rendras un culte ».
De nos jours on dit facilement J’ADORE cette musique, ce film, cette voiture etc...
On emploie abusivement ce mot au lieu de dire j’aime beaucoup, j’apprécie énormément. Simple expression de langage ?
Le diable a tenté Jésus en lui demandant de se prosterner devant lui et de l’adorer. Le diable veut usurper ce dont il n’est pas digne : notre adoration. Peut-être parvient-il à voler à Dieu un émerveillement de notre part qui ne se porte pas sur Dieu mais sur ces choses matérielles ou activités passionnantes.
« Afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place » (Coloss. 1 v.18).
Christ tient-il la première place dans mon émerveillement ? Est-il mon meilleur émerveillement ?
Profitons de cette expression de langage pour réfléchir à l’adoration.
Quand je dis que j’adore telle activité – tiens, du vélo par exemple, mais ayez plutôt en tête l’activité que vous, vous adorez faire ; ça y est vous voyez laquelle ? – ça signifie :
- que je n’ai pas besoin de me forcer pour en faire ! c’est toujours volontiers !
- que je suis prêt à y consacrer beaucoup de temps, sans que cela me pèse
- qu’en faire me procure du plaisir, du bonheur
- que ça ne me lasse pas, que j’y reviens sans cesse
- que si j’arrêtais d’en faire, il me manquerait quelque chose de très fort
- que je suis prêt à décliner d’autres propositions pour faire plutôt celle-là
- que cela exerce sur moi une fascination, un sentiment de plénitude
- que s’il faut je débourse volontiers de l’énergie pour cela
- que s’il faut je débourse volontiers de l’argent pour cela
- que je planifie mon calendrier pour y dédier des temps privilégiés
- que j’aime en parler autour de moi, je pourrais en parler toute une journée
- que je rencontre volontiers d’autres personnes qui partagent ma passion
- que j’y pense
- que j’y repense
- que je m’en récompense
- ...
Questionnons-nous sur notre adoration de Dieu en relisant la liste ci-dessus, non plus en pensant à notre activité favorite, mais en pensant au Seigneur. Alors, qu’en est-il ?